
- Le Président El hadj Boni Seko Fataou évoque le bien-fondé de l’initiative
La Fédération des Associations Nationales des Acteurs de la Médecine Traditionnelle du Bénin (Fanametrab) a initié depuis avril dernier, une formation certifiante à l’endroit des tradipraticiens du département du Borgou. Après la première phase qui a vu plusieurs d’entre eux outillés, une deuxième phase est prévue pour se tenir le 16 juillet prochain à l’université de Parakou. L’annonce a été faite par Elhadj Boni Seko Fataou, président de ce creuset dans le département de Borgou.
Aboubakar FAÏSSAL
Les médecins traditionnels qui n’ont pas pu participer à la première phase de formation peuvent se frotter les mains. Pour cause, El hadj Boni Seko Fataou, président départemental de la Fanametrab du Borgou a annoncé lors d’une interview, la tenue d’une deuxième phase de cette formation.
A l’en croire, beaucoup d’acteurs de la médecine traditionnelle ont vu l’importance de cette formation. C’est d’ailleurs ce qui a motivé ceux d’entre eux qui n’ont pas pu prendre part à la première phase, à solliciter la tenue d’une autre. « Beaucoup se sont inscrits massivement, car ils connaissent l’importance de cette formation », a-t-il confié. Plus loin, le président a rassuré que c’est une formation dirigée par des professeurs agrégés du Cames, ce qui montre une fois encore selon lui, que « nous ne sommes plus dans des anciens temps ». A l’entendre, c’est une occasion en or pour les tradi praticiens. « C’est ce que nous n’avons jamais eu depuis 1960 que nous sommes en train de trouver aujourd’hui », a-t-il fait savoir.
De même, pour Elhadj Boni Seko Fataou, se faire former, c’est non seulement garantir son job, mais aussi, « une manière de démontrer que tu connais réellement ton travail ». Conscient de ce qu’avec le gouvernement de Patrice Talon, la sécurité couvre toute la nation et surtout en raison de ce que les anciennes attestations délivrées aux tradi praticiens ne répondent pas aux textes relatifs à leur métier, il a invité tous les acteurs de la médecine traditionnelle à suivre cette formation combien importante. « Quand nous avons ce certificat, on est assuré et nous mettons le gouvernement à la sécurité », a soutenu Elhadj Boni Séko Fataou.
Par ailleurs, avec les frais de formation qui s’élèvent à 35.000 Fcfa, les participants recevront une attestation de participation. Aussi, pendant 4 jours que durera la formation, l’accent sera mis sur des sujets tels que la normalisation des médicaments à base de plantes, la toxicité des plantes, la conservation des produits et le cadre juridique de la profession.