
Si l’université est reconnue comme un haut lieu du savoir où des citoyens de qualité sont formés, l’Université de Parakou semble ne pas s’inscrire dans ce sillage. Bientôt quatre ans que cette deuxième citadelle du pays est en proie à des troubles à l’ordre public dus aux guerres de leadership des responsables des organisations estudiantines à caractère syndical. La Fédération Nationale des Étudiants de l’Université de Parakou (Fneup) et l’Union Nationale des Étudiants de l’Université de Parakou (Uneup), les deux organisations estudiantines à caractère syndical semblent décrocher le palme d’or du désordre et de l’anarchie. Si la Fneup a réussi miraculeusement à organiser des élections pour renouveler ses instances dirigeantes, l’Uneup, quant à elle, n’a malheureusement pas encore été délivrée de l’esprit maléfique qui l’a hantée. Alors que le scrutin se déroulait bien ce vendredi 21 Mars 2025, un individu surgit de nulle part pour bouleverser les urnes vers 15h. Une situation qui a conduit à la suspension du processus par la Commission Électorale Universitaire Autonome (Ceua) avec l’intervention de la police républicaine qui a récupéré les urnes pour les garder en sécurité au commissariat.
Un embrouillamini de trop…
Cette énième perturbation du processus électoral en est de trop et doit appeler à des actions fortes pour arrêter la saignée. Après plusieurs suspensions, cette relance avait suscité un lueur d’espoir au sein de la communauté universitaire pour redonner un nouveau souffle au militantisme étudiant. Malheureusement, il a été encore une fois interrompu. Les organes à divers niveaux doivent prendre leurs responsabilités pour que de tels événements ne se reproduisent. À défaut de retrouver l’individu qui a semé ce désordre pour lui faire appliquer la loi, les urnes pourraient être dépouillées afin d’installer une nouvelle équipe pour éviter le vide juridique qui s’installe à l’Uneup.
Affaire à suivre…