Le nouveau président de la Fédération des Associations des Ressortissants de l’Atacora-Donga résidant dans le Borgou-Alibori et les Collines (Farad) n’a pas voulu perdre du temps pour la mise en œuvre de son projet de société l’ayant porté à la tête de cette Fédération. Depuis son élection, il est dans un travail de fourmi à effet boule pour faire renaître la Farad de ses cendres. Sylvestre Mohamed Chafik N’tcha puisque c’est de lui qu’il s’agit, a entrepris depuis quelques jours une série de rencontres avec plusieurs personnalités politico-administratives. La dernière en date est celle du maire de Boukombé, Aldo Calixte N’dah Kouagou, qui l’a reçu en audience le vendredi 13 septembre dernier dans la cité des Tata.
Au cours de cette audience, les deux autorités autorités ont abordé plusieurs sujets d’intérêt commun pour l’épanouissement et l’émancipation de leurs communautés. Ainsi, ils ont échangé notamment sur l’avenir des communautés qui quittent Boukombé pour les différents départements de la Farad. À l’issue de l’audience, il a été convenu de conjuguer leurs efforts pour le bien-être de leurs communautés. La Farad qui est un instrument de développement jouera sa partition pour la construction de la cité des Tata et vice-versa. Le maire Aldo Calixte N’dah Kouagou, a, pour finir, promis venir au siège social de la Farad à Parakou afin de mieux peaufiner les idées pour une meilleure collaboration.
Cette énième diplomatie agissante du dynamique Président de la Farad, Sylvestre N’tcha Mohamed Chafik, confirme davantage qu’il est dans une autre dimension politique pour la renaissance de la fédération qui s’est assombrie depuis quelques années. Ses premiers pas sont rassurants pour un lendemain prometteur pour les communautés de la Farad.
Daniel KOUAGOU