La dépression au Bénin fait des ravages, comme en témoigne le récent suicide choquant d’un instituteur à Parakou. Les chiffres alarmants montrent une augmentation significative des cas de suicide liés à la dépression. En cinq ans seulement, le nombre de suicides a plus que doublé.
Parmi ces tragédies, le cas de l’enseignant à Parakou a particulièrement bouleversé la Nation. Son décès souligne l’urgence d’agir pour aborder la crise croissante de santé mentale dans le pays.
La stigmatisation sociale entourant les maladies mentales reste un obstacle majeur à la recherche d’aide pour ceux qui en ont besoin. De plus, le manque d’accès à des soins de santé mentale abordables et adéquats limite les options de traitement pour les personnes en détresse.
Outre le coût humain tragique, la montée en flèche des suicides a un impact dévastateur sur les familles et les communautés. Les enfants se retrouvent souvent orphelins, les conjoints perdent leur soutien financier et émotionnel, et les communautés sont plongées dans un profond désarroi.
Face à cette crise de santé mentale croissante, il est nécessaire que les autorités sanitaires intensifient leurs efforts pour sensibiliser, dépister et traiter la dépression de manière proactive. Des campagnes de sensibilisation sont nécessaires pour réduire la stigmatisation et encourager les personnes en détresse à chercher de l’aide.
Le Bénin est confronté à une crise de santé mentale croissante, exacerbée par la prévalence de la dépression non traitée. Pour inverser cette tendance, une action urgente est nécessaire à tous les niveaux de la société afin de garantir que ceux qui souffrent reçoivent le soutien et les soins dont ils ont désespérément besoin.
Tibauth K. OTCHERE