La population de Boukombé , une commune située dans le département de l’Atacora au Nord-Bénin, manque lamentablement de l’eau. Ce n’est plus la joie dans le rang des populations de Boukombé. Elles sont sujets d’un manque d’eau crucial en ce moment de la sécheresse où le besoin en eau est devenu très élevé. Alors que la majorité des robinets d’eau de la commune ne profite pas à la population, l’Agence Nationale d’Approvisionnement en Eau Potable (Anaep) et son fermier de zone “Sba des eaux” gestionnaires de ce secteu,r ont tout abandonné depuis plus d’un an.
Des enquêtes de “Dinaba Media communication” ont révélé que les adducteurs d’eau des villages des sept différents arrondissements de la commune sont toutes en difficulté ainsi que les pommes à motricité humaine. L’autre grande difficulté qui a conduit les habitants dans ce dilemme est les conditions inacceptables qui sont imposées aux vendeurs d’eau du château d’eau de la Fondation Claudine Talon construit sur le forage de l’Association pour le Développement et la Promotion des Initiatives à la Base (Adepib) pour alimenter en eau potable plusieurs quartiers du centre-ville. C’est donc se problème de conditions de tarifications imposé aux fontainiers qui rend en même temps la vie difficile aux habitants et aux vendeurs. En raison donc de cette situation difficile, les fontainiers ont abandonné le travail laissant la population à son sort.
Toutes ces situations laissent croire que bien évidemment plus personne ne se soucie de la situation de la population. Si actuellement des localités arrivent à trouver souvent le peu pour satisfaire leurs besoins quotidiens en ce moment de chaleur excessive, c’est seulement grâce aux œuvres de certaines organisations oblatives, de certaines personnalités politiques ou religieuses, les cadres et bien d’autres. En absence de ces œuvres qui profitent chétivement à la population de Boukombé, ils vivront l’enfer sur terre.
Il est impératif que le ministre en charge de l’eau et de l’énergie et ses pairs puissent trouver de solutions et qu’ils revoient le mode de gestion des points déjà existants. Au pire des cas, les populations se trouveront dans l’obligation de descendre dans les rues pour revendiquer leur droit à l’eau potable.
✍️ Sabirou TAWEMA (Stg)