Une averse matinale a transformé les quartiers proches de la plus grande Université du Bénin en un terrain de jeu aquatique inattendu. Les rues se sont métamorphosées en piscines improvisées, offrant aux résidents une expérience de natation inattendue sur leur chemin vers le travail ou l’école. Les maillots de bain sont devenus soudainement une tenue de circonstance, et les parasols ont été sortis pour se protéger non pas du soleil, mais de la pluie torrentielle.
Les véhicules ont été remplacés par des bateaux gonflables, et les habitants ont commencé à organiser des courses impromptues pour se rendre à leurs destinations. “C’est comme un parc aquatique gratuit, mais sans les toboggans”, a déclaré un habitant, visiblement amusé par la situation. “Qui aurait pensé que la rue principale se transformerait en une version terrestre de Splash Mountain ?”
Pendant ce temps, les étudiants de l’université ont découvert que leurs trajets matinaux se sont transformés en un épisode de “Survivor: Campus Edition”. Marcher sur des bancs de pierre pour éviter les flaques est devenu un sport extrême, et ceux qui réussissent à arriver en classe sans se mouiller sont acclamés comme des héros.
Bien que la scène puisse sembler comique, les résidents sont sérieusement préoccupés par la situation. “C’est drôle au début, mais cela devient rapidement un problème sérieux”, a déclaré un autre habitant. “Nous avons besoin que nos autorités prennent des mesures concrètes pour éviter que nos rues ne se transforment en piscines à chaque pluie.”
Les autorités locales ont été appelées à agir, mais jusqu’à présent, leurs réponses ont été aussi fuyantes que les rues inondées. Les citoyens demandent désespérément des solutions à long terme pour mettre fin à cette situation qui ressemble de plus en plus à une version absurde de “Waterworld”.
Dans l’attente d’une intervention sérieuse des autorités, les résidents continueront à naviguer dans les rues inondées avec humour, mais avec un appel sérieux à l’action. Après tout, même les meilleures blagues finissent par devenir lassantes quand on est constamment mouillé jusqu’aux os.
Tibauth k. Otchere