La quête effrénée d’argent au Bénin a donné naissance à une nouvelle génération de jeunes ritualistes, plongeant la société dans une spirale de danger et de désespoir. Contraints par les pressions économiques et sociales, ces jeunes se tournent vers des pratiques occultes, ignorant les conséquences dévastatrices qui en découlent.
Les rituels occultes, conçus pour obtenir de l’argent rapidement, alimentent un marché noir gangrené par la criminalité et la corruption. Ces jeunes, aveuglés par le désir de richesse instantanée, se livrent à des actes inhumains, allant jusqu’aux sacrifices d’êtres vivants. Cette quête égoïste d’enrichissement illégal aggrave les inégalités socio-économiques et menace la stabilité de la société béninoise.
Pourtant, les risques ne se limitent pas à la société. Les jeunes impliqués dans ces pratiques occultes mettent également leur propre vie en péril. Manipulés par des individus sans scrupules, ils deviennent les victimes de violences physiques, d’exploitation et de troubles psychologiques graves. Les conséquences, tant sur le plan physique que mental, sont souvent irréversibles, laissant ces jeunes dans un état de détresse et de désespoir.
Pour enrayer ce fléau, une action immédiate et concertée est nécessaire. Il est impératif de sensibiliser la jeunesse aux dangers réels de ces pratiques occultes et de leur offrir des alternatives viables pour répondre à leurs besoins légitimes. Parallèlement, des mesures répressives doivent être prises pour démanteler les réseaux criminels qui exploitent la vulnérabilité de la jeunesse. Enfin, un engagement soutenu en faveur du développement économique et social est indispensable pour créer des opportunités d’avenir et briser le cycle de la pauvreté et du désespoir.
La montée des jeunes ritualistes au Bénin est un symptôme alarmant d’une société en crise. Face à ce défi pressant, il est impératif d’agir avec détermination et compassion pour sauver non seulement la société, mais aussi la jeunesse béninoise elle-même, de ce péril grandissant.
Tibauth K. OTCHERE