
Le gouvernement du président Patrice Talon à travers le ministre Samou Séïdou Adambi est déterminé à offrir de meilleurs services dans les secteurs de l’énergie, de l’eau et des mines au peuple béninois. Pour poursuivre les nombreuses actions entamées dans ces différents secteurs, le ministre Samou Séïdou Adambi était ce lundi 25 Novembre 2024, devant la commission budgétaire de l’Assemblée Nationale pour défendre le budget exercice 2025 de son département ministériel. Au total, le budget exercice 2025 du ministère de l’énergie, de l’eau et de l’énergie s’élève à 203 146 170 526 FCFA contre 165 950 806 651 FCFA en 2024 soit un taux d’accroissement de 22,41%. Ce budget traduit l’ambition du gouvernement de renforcer l’accès universel à l’énergie et à l’eau tout en valorisant les ressources minières et pétrolières. Il s’inscrit dans les priorités sectorielles et les objectifs globaux du gouvernement, en ligne avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) 6 et 7.
Ce budget se décline en quatre grands programmes stratégiques. Le programme pilotage et soutien bénéficie d’une enveloppe de 4,794 milliards FCFA, tandis que le programme Énergie en reçoit 106,464 milliards FCFA, confirmant l’importance accordée à ce secteur. Par ailleurs, 90,422 milliards FCFA sont alloués au programme Eau, et le programme Mines est doté de 1,465 milliard FCFA. Ces répartitions traduisent une gestion budgétaire orientée vers des résultats concrets et durables pour le développement national.
Pour 2025, plusieurs projets structurants seront mis en œuvre. Dans le domaine de l’énergie, il s’agit notamment de la construction de centrales solaires photovoltaïques à Pobè, Kandi, Bohicon, Parakou, Djougou et Natitingou, avec des capacités variant entre 10 MW et 25 MW. À cela s’ajoute une centrale thermique de 200 MW à Glo-Djigbé pour renforcer le mix énergétique et répondre aux besoins croissants des industriels. En parallèle, des efforts seront consentis pour densifier les réseaux électriques dans les zones rurales et urbaines en expansion, tout en raccordant 40 localités traversées mais non desservies par le réseau électrique.
Dans le secteur de l’eau, des travaux d’envergure visent à améliorer l’accès des populations aux ressources hydriques. Cela inclut le renforcement des systèmes d’alimentation en eau potable, la construction de quatre barrages et l’aménagement de périmètres irrigués dans le nord du pays, ainsi que la réalisation de 45 forages artésiens dans le bassin sédimentaire côtier. De plus, 50 systèmes d’approvisionnement en eau potable multi-villages (SAEPmV) seront livrés pour desservir plus de 755 000 bénéficiaires en milieu rural, tandis que 199 Adductions d’Eau Villageoises (AEV) en panne seront réhabilitées.
Le volet minier et pétrolier n’est pas en reste. Le gouvernement compte intensifier les activités d’exploration pétrolière, renforcer les recherches sur les ressources minérales et promouvoir la valorisation du potentiel minier national. Ces initiatives devraient contribuer à diversifier l’économie et à renforcer les capacités du pays en matière d’exploitation de ressources naturelles, notamment les métaux précieux, les pierres ornementales et les matériaux essentiels de construction.
L’exécution de ce budget sera guidée par les principes de bonne gouvernance et de transparence. Une gestion axée sur les résultats, la résilience face aux défis climatiques et économiques, ainsi que la redevabilité et l’éthique, seront au cœur des actions du ministère.
Joseph HESSOU