- À la tête d’un bureau de 29 membres, le nouveau président s’engage à faire renaître la fédération de ses cendres
La Fédération des Associations des Ressortissants de l’Atacora et de la Donga résidant dans le Borgou, Alibori et les collines (Farad) était en assemblée extraordinaire et élective (Age). Au cours de cette Age tenue le samedi 20 avril 2024 dans la salle d’alphabétisation de Parakou, un nouveau bureau a été reconduit à la tête de la Farad. C’était en présence du Secrétaire Général (Sg) de ladite fédération, de Mohamed Abdel Taya Yari, représentant du maire de la commune de Parakou, de plusieurs associations de base et bien d’autres.
A. F.
C’est fait. La Farad est désormais un nouveau président. Avec 29 personnes à ses côtés, le tout nouveau président va diriger la fédération pendant 5 ans.
Dans son discours, le président du comité d’organisation Pierre Doko a fait savoir qu’à travers l’organisation de cette assemblée générale extraordinaire et élective, c’est les ressortissants de l’Atacora et de la Donga résidant dans les départements du Borgou-Alibori qui ont triomphé. Sous ce signe, il a invité le nouveau bureau à faire preuve de tolérance, de fraternité, d’entraide, de don de soi, d’écoute, de pardon et de compréhension mutuelle. « Le respect des textes qui constituent notre boussole doit être la chose la mieux partagée », a-t-il soutenu. En fin de compte, Pierre Doko a invité les associations qui hésitent ou qui traînent encore, à les emboîter les pas. Car, pour lui, plus on est ensemble, plus on est efficace.
Conscient des défis à relever, le tout nouveau président Sylvestre Mohamed Chafik N’tcha a, dans son allocution, rassuré à son électorat de sa volonté à travailler sans relâche afin de répondre aux besoins de sa communauté et surtout réaliser le potentiel collectif. Le président a également promis de faire preuve de transparence, de responsabilité durant son mandat en restant à l’écoute de la population de base. C’est d’ailleurs, ce pour quoi il a exhorté à toute personne soucieuse de l’unité et du développement, à apporter sa contribution afin que les problèmes liés aux inégalités économiques, les conflits entre agriculteurs et éleveurs soient conjugués au passé. Pour la réussite de cette noble mission, Sylvestre Mohamed Chafik N’tcha entend s’ouvrir « au dialogue et à la critique constructive ». Pour finir, il a invité les filles et fils de l’Atacora et de la Donga à l’union pour un avenir meilleur.
A son tour, Mohamed Abdel Taya Yari, représentant du maire de la commune de Parakou a appelé la Farad et la population de base, à « cultiver la paix, l’union et le développement ». A l’en croire, la cité des Kobourou est une ville cosmopolite. Elle nécessite donc l’union de tout le monde pour son développement. « C’est au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle », c’est l’expression toute trouvée par Mohamed Abdel Taya Yari pour inviter le nouveau bureau à consulter, à se référer, à consulter l’ancien bureau à tout bout de champ. « Nous avons besoin de vos actions positives pour le développement de la ville», a-t-il martelé. Un peu plus loin, l’autorité a fait appel à l’adage selon lequel « l’eau sale éteint aussi le feu » afin d’exhorter l’ancien bureau à la tranquillité, au calme et surtout à accompagner la nouvelle équipe. Mohamed Abdel Taya Yari a terminé son discours avec des mots de félicitations et des vœux de plein succès au bureau installé.
Présentes à cette assemblée, certaines associations de base ont apprécié et salué l’initiative de la Farad à sa juste valeur. « C’est une très bonne appréciation que j’ai faite de ce qui s’est passé », a confié Bachirou Adam, représentant de l’association Ifè l’odoun à Parakou. Aussi, il a encouragé la Farad à continuer dans cette dynamique, car selon lui, le développement de la ville doit passer par l’union. C’est ainsi qu’il a invité toutes les associations de base à en faire autant. Le président de l’association Adja-Tado Basile Sonounameto ne dira pas le contraire lorsqu’il affirme être animé par un sentiment de fierté de joie et de satisfaction à l’issue de cette assemblée générale extraordinaire. Il estime que c’est un grand vide qui vient d’être comblé. « Je trouve que c’est une très bonne démarche que les filles et fils de l’Atacora et de la Donga se retrouvent dans un même creuset », a-t-il soutenu. Enfin, Basile Sonounameto a formulé ses vœux de succès au nouveau bureau en l’invitant au dynamisme.