Selon des sources du média en ligne Olofofo, l’affaire Faysal Ouorou impliquant la mort tragique due à la police a conduit à l’interpellation de sept personnes. Parmi elles figurent quatre agents de la patrouille motorisée qui ont violemment agressé la victime, ainsi que le commissaire de police, son adjoint, et un médecin corrompu qui a falsifié l’autopsie. Ce dernier avait produit un rapport mensonger indiquant que le décès de la victime était le résultat d’un accident de la route. Lors des interrogatoires, le commissaire a confessé avoir envisagé de se débarrasser du corps de la victime à l’hippodrome. Une équipe de policiers, comprenant le commissaire et son adjoint, s’est rendue sur place pour effacer les preuves, faisant appel à un médecin compromis pour fausser l’autopsie.
Malgré l’enterrement précipité du corps, les enquêtes ont progressé. Celui-ci a été exhumé et une autopsie légale a été effectuée en présence du procureur, des membres de la famille et de plusieurs policiers. Cette analyse a révélé des blessures au pied et à l’épaule sur Faysal Ouorou, en contradiction avec le premier rapport.
Face à ces révélations, tous les policiers impliqués, y compris le commissaire et son adjoint, ont été interrogés. Le médecin corrompu a également été appréhendé pour sa contribution à la falsification de l’autopsie. Cinq autres agents de police présents sur les lieux mais non directement impliqués dans le meurtre ont été relâchés sous convocation.
Cette affaire est en cours de développement, avec les autorités poursuivant leurs investigations pour faire toute la lumière sur ce meurtre tragique et la tentative de dissimulation orchestrée par certains membres de la police.
Il faut souligner que 5 autres personnes auditionnées sont mises sous contrôle judiciaire.