
À travers une déclaration lue le week-end écoulé, les militants du parti Les Démocrates (Ld) ont dénoncé la menace d’insécurité qui pèserait sur la vie de leur Président Boni Yayi. Ils ont ainsi alerté l’opinion publique nationale et internationale sur cette situation qui mettrait en danger la vie du premier responsable de leur formation politique. Après le porte-parole du gouvernement, c’est le tour du ministre conseiller à la défense, à la sécurité et à la décentralisation de sortir pour apporter des éclaircissements sur cette dénonciation du parti d’opposition. Au détour d’une interview accordée à un média en ligne, Rachidi Gbadamassi puisque c’est de lui qu’il s’agit a balayé d’un revers de main les déclarations des “démocrates”.
L’analyse de Rachidi Gbadamassi sur les rumeurs d’un supposé assassinat de Boni Yayi et de son parti “Les Démocrates” pointe vers une manipulation de l’opinion publique à des fins politiques. Il souligne qu’il ne s’agit que d’un stratagème pour se victimiser et influencer l’opinion. En sa qualité de Ministre conseiller à la défense et à la sécurité, il affirme qu’aucun projet d’assassinat n’est envisagé, en soulignant le respect des anciens chefs d’Etat au Bénin. Il considère donc ces allégations comme une distraction sans fondement initiée par des individus sans sérieux. Selon Rachidi Gbadamassi, il s’agit d’une pure invention et imaginaire pour distraire l’opinion publique afin d’avoir la compassion du peuple. « Il n’y aucune menace sur la vie de Boni Yayi, c’est du vent », a-t-il déclaré.
Rachidi Gbadamassi met en garde “les manipulateurs” avec une grande fermeté en déclarant que s’ils continuent à perturber l’ordre public, ils auront à affronter l’autorité de l’État de manière stricte et vigoureuse. Il leur suggère d’arrêter de menacer les autorités et de plutôt se tourner vers le procureur s’ils sont sérieux dans leurs accusations, afin qu’une enquête judiciaire soit ouverte. À défaut, Gbadamassi recommande au procureur d’agir de sa propre initiative et d’interroger les présumés lanceurs d’alerte pour obtenir davantage de détails, car, conclut-il, “la preuve est la condition de la justice “.
La Rédaction