La députée suppléante Léa Saka du parti Les Démocrates fait de la cohésion et de la paix son cheval de bataille. En effet, le dimanche 1er septembre dernier, l’élue suppléante de la huitième circonscription électorale, a fait parler son cœur en faisant don du saint coran dans les trois arrondissements de la cité des Kobourou. De l’orphelinat de Guema dans le troisième arrondissement à la mosquée de Banikanni dans le deuxième, passant par l’école coranique de Bakikoura, dans le premier arrondissement, l’honorable Léa Saka s’inscrit dans une démarche visant à renforcer la cohésion sociale et à promouvoir la paix dans une ville aux diversités culturelles et religieuses.
Dans un élan de générosité et de cohésion, la députée suppléante Léa Saka a marqué les esprits en offrant des exemplaires du Saint Coran dans les trois arrondissements de Parakou. Connue pour son engagement en faveur de la paix et de la cohésion sociale, elle a pris à cœur de perpétuer cette mission sacrée à travers un geste symbolique mais puissant : la distribution du Saint Coran.
Le périple de Léa Saka a commencé à l’orphelinat de Guema, dans le troisième arrondissement, où elle a remis aux enfants une quantité significative de Corans. L’émotion était palpable, non seulement en raison du geste généreux, mais aussi par les prières ferventes qui ont été adressées à Georges Saka, père de la donatrice et actuellement détenu. Le responsable de l’orphelinat, Alpha Amadou Alassane, a dirigé ces prières, exprimant toute sa gratitude envers Léa Saka pour ce geste de grande portée.
Le second arrêt de Léa Saka l’a conduite dans le premier arrondissement, à Bakikoura, où elle a rencontré des élèves de l’école coranique. Ces jeunes, futurs gardiens de la tradition islamique, ont reçu avec gratitude les Saint Corans offerts par la députée suppléante. Ici encore, des prières ont été élevées pour Georges Saka, reflet de l’estime et de la reconnaissance envers la donatrice.
Enfin, c’est à la mosquée de Banikanni, dans le deuxième arrondissement, que l’élue a achevé son parcours. Elle y a retrouvé l’association des femmes islamiques, à qui elle a également remis des exemplaires du Saint Coran. Ce fut un instant de communion intense, où les prières se sont mêlées aux larmes de reconnaissance, renforçant les liens de fraternité et de solidarité au sein de la communauté.
Dans un contexte où la religion musulmane accorde traditionnellement peu de place à la voix féminine dans l’espace public, Léa Saka choisit une approche subtile mais percutante. En faisant don du Saint Coran, elle s’exprime à travers le langage du cœur et de la foi, rappelant que le silence d’une femme peut parfois être plus éloquent que les discours. C’est une façon pour elle de suivre les traces de Boni Yayi, figure politique emblématique, tout en affirmant son propre engagement pour la paix et la cohésion sociale.
En distribuant ces livres sacrés, Léa Saka a réussi à semer des graines de paix dans les cœurs des habitants de Parakou. Son geste, simple mais chargé de sens, rappelle que la paix et la cohésion sociale ne sont pas de vaines paroles, mais des valeurs à cultiver au quotidien. Les prières élevées en son honneur et pour la santé de son père sont autant de témoignages de la gratitude de toute une communauté, profondément touchée par cette marque de bienveillance.
Source : P. B. (ÉVEIL INFOS)