Dans le paysage éducatif béninois, l’absence d’un syndicat dédié à l’enseignement secondaire privé est une lacune qui menace la qualité de notre système éducatif. Face aux multiples défis rencontrés par les enseignants et les élèves, il est impératif de prendre des mesures immédiates pour établir une organisation représentative et efficace.
Premièrement, l’harmonisation des quotas horaires est une priorité urgente. Actuellement, la disparité des programmes et des exigences d’un établissement à l’autre crée des inégalités flagrantes dans l’enseignement dispensé. La création d’un syndicat permettrait d’établir des normes communes, garantissant ainsi une éducation cohérente et de qualité pour tous les élèves.
En outre, les enseignants du secteur privé sont souvent confrontés à des salaires injustes et à des retards de paiement récurrents. Ces pratiques compromettent leur bien-être financier et sapent leur motivation à exercer leur métier avec dévouement. Un syndicat serait en mesure de défendre les droits des enseignants et de négocier des conditions de travail plus équitables, reconnaissant ainsi leur contribution essentielle à l’éducation.
De plus, le non-respect du calendrier scolaire perturbe le déroulement des cours et nuit à la progression des élèves. Un syndicat pourrait jouer un rôle crucial dans la promotion d’un calendrier stable et respecté, favorisant ainsi un environnement d’apprentissage optimal.
Ainsi, la création d’un syndicat pour l’enseignement secondaire privé au Bénin est une étape essentielle pour réformer et améliorer notre système éducatif. En unissant leurs forces, les enseignants peuvent défendre leurs droits, promouvoir des pratiques éducatives de qualité et garantir un avenir meilleur pour les générations futures.
Tibauth k.OTCHERE