L’Université de Parakou (Up) accueille depuis la matinée de ce mercredi 20 novembre 2024, un colloque international majeur. Placé sous le thème « Reconfigurer les études africaines et dans le partenariat Nord-Sud, Sud-Sud : quelles perspectives ? », ce colloque est organisé de main de maître par la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (Flash), en collaboration avec le Cluster Africa Multiple, les universités de Bayreuth, d’Abomey-Calavi, et de Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Cet événement vise à repenser les dynamiques de recherche en Afrique. La cérémonie inaugurale a réuni le vice-recteur chargé de la recherche universitaire Mohamed Nasser Baco représentant le recteur de l’Up, la Doyenne de la Flash, Clarisse Tama-Imorou ; du représentant de l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, Dr Ousséni Soré ; de la représentante de l’université de Bayreuth, professeur Alber Erdmute; du directeur délégué du Lasdel, Dr Emmanuel Sambieni ; de nombreux enseignants et étudiants.
Ce colloque ambitionne de revisiter les paradigmes des recherches africaines ainsi que des partenariats académiques Nord-Sud et Sud-Sud. En effet, les recherches issues de ces collaborations ne s’alignent pas toujours sur les préoccupations des sociétés africaines. Il s’inscrit donc dans une volonté de mener des réflexions critiques et constructives avec les partenaires. « Ce colloque est important pour la Flash et l’Université de Parakou, car il constitue un cadre de réflexion pour les chercheurs autour des grands défis africains », a souligné la doyenne Clarisse Tama-Imorou. Selon elle, cet événement permettra de réorienter les recherches en Afrique afin qu’elles s’attaquent aux problématiques réelles du continent et répondent aux besoins des systèmes de formation.
Représentant l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, le Dr Ousséni Soré s’est réjoui de se retrouver dans ce haut lieu de savoir de Parakou, pour réfléchir sur les nouvelles dynamiques de recherche rentables aux africains, après le premier colloque organisé à Ouagadougou. Il invite donc ses paires à des échanges fructueux qui traduisent les mêmes réalités impliquant leur font face. « Nous osons espérer que les réflexions, les débats et les panels puissent renforcer nos liens pour que nous ayons un regard beaucoup plus synergique puisque nous sommes en faible poids, nous traitons plus ou moins les mêmes faits et nous avons plus ou moins les mêmes défis. » at-il affirmé.
Durant ce colloque qui prendra fin ce vendredi 22 novembre, les participants échangeront sur des solutions pour promouvoir des études africaines autonomes et pertinentes. Une conférence inaugurale, animée par le professeur Hyppolite Dodji Amouzouvi sur le thème « Les études africaines dans les contextes de partenariat Nord-Sud et Sud-Sud : quelles perspectives ? », a marqué le début des travaux. Elle sera suivie par des panels de discussion, des tables rondes et des ateliers interactifs. Au total, 64 communicants venus de plusieurs pays dont le Bénin, l’Allemagne , la Côte d’Ivoire, le Maroc, la Mauritanie et le Burkina Faso seront de la partie.
Ce colloque constitue une opportunité unique pour l’Université de Parakou de renforcer sa position en tant que pôle de recherche majeur sur les problématiques africaines, tout en consolidant ses partenariats internationaux.
N. T.