À Parakou, première ville de la partie septentrionale du Bénin, la jeunesse semble ne pas se comprendre politiquement. Les avis des uns et des autres sont diversement appréciés sur les propos de Ousmane Batoko, ancien président de la cour constitutionnelle au sujet du coup d’État manqué du 27 septembre 2024. Ainsi, les Jeunes du Mouvement Engagés pour les Intérêts de la Ville de Parakou ( Eivp) ont désavoué les manœuvres politiques de l’ancien ministre de Kérékou, Ousmane Batoko et encouragé le combat politique de l’honorable Rachidi Gbadamassi qui vise le développement de la cité des Koburu.
C’est à travers une déclaration de presse que les Jeunes Engagés pour les Intérêts de Parakou (Jeip) ont désapprouvé les propos de l’ancien président de la cour suprême Ousmane Batoko et ses alliés. Des propos tenus selon les Jeip, devraient être une condamnation de la tentative de coup d’État mais ces derniers ont préféré rester dans une myopie politique. Dans leurdéclaration, les Jeip restent ferme contre tous les ennemis du développement du Bénin et de Parakou en particulier. Ils ont d’ailleurs apprécié la condamnation de Rachidi Gbadamassi à cette tentative de remise en cause de l’ordre constitutionnel. « […] Que Rachidi Gbadamassi condamne de manière véhémente cette tentative de remise en cause présumée des Institutions Républicaines du Bénin et de soutenir contre vents et marées le chantre de la rupture , Son Excellence Patrice Talon », ont-ils déclaré. Selon les Jeunes engagés pour les intérêts de la ville de koburu, le Buffle du Borgou doit réagir avec rigueur contre le Camp Batoko qui n’a pas d’ambitions pour le développement de leur ville. La réaction de Gbadamassi serait une nécessité pour sauver l’honneur de la population de Parakou. Car les projets de développement envisagés par le gouvernement de la rupture pourraient prendre le coup suite aux discrédits dont jette Batoko et son camp dans le dos de l’État.
Toujours dans l’inquiétude de perdre le fil de développement urbain pour des raisons qualifiées « des déclarations et des contre-déclarationsb» du groupe de jeunes de Batoko, les Jeip implorent la clémence du Chef de l’État à ne pas en tenir compte. Ils demandent au chef de l’État de savoir raison gardée pour ne pas oublier les dossiers importants de la capitale du Nord, dont le bitumage des voies Parakou – Kabo – Kika et Parakou – Pèrèrè – Nikki pour la pérennisation de l’action sociale et lien incontournable qu’il a avec Parakou. Rachidi Gbadamassi quant à lui, doit solidement garder la main de son mentor Patrice Talon et sans arrière pensée. Cette attitude politique serait la meilleure solution pour qu’il y ait une condition de création d’emplois pour la jeunesse de la cité des koburu, surtout l’ouverture prochaine et très attendue du Port Sec de Parakou qui serait un levier pour le développement de Parakou et sa population.
La déclaration de presse des Jeip n’a donc rien d’autre objectif qu’un rappel à l’ordre à leurs concitoyens qui s’en prennent au gouvernement sous fond d’intérês égoïstes et subjectifs. Ils trouvent que les propos de Ousmane Batoko sont incendiaires et tendancieux qui nécessitent l’intervention de l’he Rachidi Gbadamassi pour mettre fin à ses agissements politiques sur le gouvernement au sujet du coup d’État manqué. « Les propos de Monsieur Ousmane Batoko n’engagent donc que lui et lui seul et nous nous engageons à répondre du tic au tac dorénavant aux attaques ciblées contre la démocratie et le développement », ont-ils fait savoir. À les en croire, les affirmations de l’ancien Président de la cour suprême ne peuvent en aucun cas avoir d’effets sur le développement de Parakou puisqu’elles, disent ils, sont d’ordre “d’intérêt égoïstes ” et personne ne les prendra en compte au risque de mettre en péril l’avancement des projets de développement de Parakou.
À la fin de la déclaration, les jeunes engagés pour les intérêts de Parakou ont mis l’accent d’encouragement à Rachidi Gbadamassi pour son engagement politique pour le développement progressif de la ville. De même, ils réclament à l’honorable de toujours les mettre au parfum sur les intentions cachées des fossoyeurs du développement de la cité des Koburu. Ils promettent solidement de rester fidèles à la ville de Parakou et ne comptent pas s’indigner devant les personnes dont le système politique est “au frigo” depuis lors.
Nicaise TIYANA