Le secteur de l’éducation est l’une des armes les plus puissantes pour assurer la pérennité d’une nation. Il devrait être au cœur des préoccupations majeures des chefs d’État africains, tout comme dans d’autres régions du monde. Ce secteur, qui forme les cadres de demain, doit bénéficier de conditions de travail adéquates pour permettre aux enfants assoiffés de connaissance de s’épanouir. Malheureusement, le plan éducatif semble être devenu la dernière priorité.
Au Bénin, il y a quelques années, sous le régime de l’ancien locataire du palais de la Marina Boni Yayi, les donateurs ne manquaient pas d’apporter leur soutien en matière d’infrastructures (tables, bancs, salles de classe, etc.) aux établissements scolaires manquant de mobiliers. Le gouvernement lui-même avait mis en place des programmes pour fournir des mobiliers scolaires aux écoles et collèges publics. Aujourd’hui, on peut s’interroger sur la disparition de ces donateurs qui, par leur geste social et charitable, garantissaient une meilleure condition de travail aux enfants.
Dans la partie septentrionale du pays, la situation semble particulièrement alarmante. Des salles de classe en mauvais état, un manque d’infrastructures durables, et des élèves contraints de suivre les cours à même le sol ou entassés sur les mêmes tables et bancs sont des réalités tristement communes. Cette condition de travail déplorable n’a pratiquement épargné aucune régions du pays. Face à cette situation funeste qui handicape le bon fonctionnement des établissements scolaires publics, le député Moucouré Boko Souley Malam interpelle le gouvernement. Ainsi, il rappelle au gouvernement de la rupture qu’il trouve des solutions pour offrir de meilleures conditions de travail aux apprenants et aux écoliers.
Les Ong, associations et autres sont également invités à apporter leurs soutiens à ce secteur longtemps négligé.
Emile SINGBO ( Stg)